Revenir courir en Aubrac, c'est un voyage mobile dans un temps immobile !
Une opportunité de dernière minute dans mon calendrier fait que je m'inscris la semaine précédant l'épreuve. Au pied lever mais qu'importe, revenir ici c'est toujours une grande chance et un vrai plaisir.
Le plaisir des rencontres et des retrouvailles tout d'abord...
1. Avec les sportifs tourangeaux, 2. Avec Yan malheureusement arrêté par la barrière au km 100, 3. Avec le champion Adrien Séguret
Le plaisir des paysages ou plutôt de l'émotion des lieux...
Pour cette course qui n'en est pas une, je pars prudemment et commence ma remontée au train après le premier ravitaillement à St-Côme-d'Olt, km 25. Abbaye de Bonneval, Laguiole, Le Roussillon, que de lieux que j'aime... Et km 70, après 10h d'effort, je perds mes sensations, plus de forces. Je mets près d'1h30 à gagner le buron des Bouals, où je m'arrête deux heures (dont une heure de sieste au soleil !). Mon coup de moins bien est probablement un acte manqué pour ne pas repartir d'ici. Pour les 30 derniers kilomètres, nous repartons du bon pied et formons un groupe joyeux et à belle allure avec Gérard et Fred. Un finish en fanfare !
Dans un peu plus d'un mois j'épinglerai à nouveau un dossard pour une performance un peu plus sérieuse si possible, mais ça on en reparlera !