Un nouvel épisode du Off de Ouf : L'Heureux Tour en Aubrac et ses 178 km
T’es OK… t’es Off… t’es Ouf ! Bureau des compétitions fermé pour cause de Covid-19… et alors ? Pour moi qui suis arrivé au trail par la porte de la randonnée, la notion de off est presque ciselée dans mes gènes : accorder aux choses le temps qu’elles méritent, adapter son autonomie à sa progression, ouvrir l’œil pour découvrir, aller vers les autres pour partager. Aussi, en inventant le « Off de Ouf » il y a quelques années, je me demandais pourquoi le off ne connaissait qu’un engouement limité… il aura fallu attendre le déconfinement du 11 mai pour que ça explose à tous les coins de l’hexagone. Est-ce que ce sera une mode aussi intense et éphémère que le home-trainer ou le marathon sur son balcon pendant le confinement ? L’avenir nous le dira.
Bienvenue donc dans ce nouvel épisode du Off de Ouf, baptisé L’Heureux Tour pour l’occasion. Heureux car après plus de deux mois de coupure sportive franche, rechausser les baskets et surtout retrouver les grands espaces allait être un véritable bonheur. La destination de l’Aubrac s’est vite imposée pour cette renaissance… c’est là que j’ai pu faire mes premiers pas de randonneur sur le chemin de Compostelle, là que j’ai fait mon premier trail de 42 km, mon premier 100 km aussi… J’y reviens souvent en famille ou pour le sport, ce retour aux origines s’est donc presqu’imposé.
Chronique de L’Heureux Tour en Aubrac
20 mai : c’est décidé je pars dans l’Aubrac prendre un grand bol d’air pur. Je contacte mon amie Fabienne alias Creatyfab pour me concocter un visuel sur mesure… Une semaine après je reçois ce qui deviendra le visuel officiel, le métier de graphiste ne s’improvise pas. Quel talent ! Grand merci Fabienne, le bob trône devant l’océan de verdure.
29 mai : je publie pour annoncer et expliquer l’évènement, j’invite les amis à se joindre à l’aventure. Pour rappel du concept : pas de compétition, chacun entre et sort du circuit quand bon lui semble, on court tous en groupe.
7 juin : les doigts commencent à se lever spontanément… ouaouh, je crois que ne vais pas courir seul. Je structure un peu les choses en créant un roadbook détaillé, une notice et un groupe facebook dédié. Ça prend du temps ces bricoles, la préparation est clairement plus longue que lorsque je cours seul pour ne pas envoyer le groupe au casse-pipe. Je commence à prévoir quelques surprises aussi.
16 juin : le groupe est constitué et ça s’annonce diablement excitant ! Certains seront là sur l’intégralité, d’autres au début, au milieu, ou à la fin. Si les niveaux sont disparates, ce n’est pas un problème, l’essentiel est la petite lueur dans les yeux de chacun (si si, je le vois derrière mes écrans !) qui dit qu’on est heureux d’être ensemble. Il y aura même des suiveurs, dont un camping-car sur la totalité du circuit. Incroyable.
18 juin : l’appel résonne ! Tous les partants se retrouvent sur les hauteurs aveyronnaises à Laguiole. La fenêtre météo semble idéale après le déluge des derniers jours, premier bon point. Avec Isa, Audrey, Cécile, Basile, Mickaël et Honoré, tout commence au gite de Laguiole (endroit accueillant dans l’ancien couvent restauré) et à la maison Brouzes-Favier pour un aligot d’avant-course. Tout ce petit monde fait connaissance, moi y compris puisque je ne connaissais pas tout le monde en chair et en os avant cela. On sent de suite que la mayonnaise prend dans une ambiance bon enfant et détendue.
19 juin 5h45 : nous embrassons le taureau de Laguiole sur la place principale. Nous sommes six coureurs pour le départ : Isa, Cécile, Audrey, Jean-Michel, Basile et moi-même. Nous retrouvons Georges notre assistant sur les deux jours et remplissons son camping-car de victuailles et affaires diverses. S’il y a des barres énergétiques et des boissons isotoniques, il y a aussi de la fouace, de la saucisse sèche, du fromage et des limonades ! Un petit briefing et il est déjà 6 heures, l’heure du départ.
Cette première matinée respire avant tout la joie d’être ensemble. On papote, on partage, on rigole. Côté tracé, on suit le balisage du GR de Pays du tour des monts d’Aubrac, plutôt facile avec le GPS en guise d’aide en cas de doute. On gagne d’abord le Puech de Roussillon et la piste de ski de Laguiole, saluant les premières vaches Aubrac et Fleur d’Aubrac au passage. A l’ouest sur la vallée du Lot, une mer de nuages s’est posée, c’est magnifique. Puis on bascule dans la grande fôret des Enguilhems au cœur de laquelle on tombe sur la grotte qui abrita la résistance. Séance spéléo pour Cécile et Audrey, sortez les frontales ! Nous traversons plus loin de jolies boraldes sur des cailloux ou des ponts brinquebalants.
19 juin 9h00 : km 19 premier ravitaillement avec Georges. Quelle fête d’apercevoir le camping-car à la croix du Triadou ! On tape dans la fouace dans une bonne humeur collective et ensoleillée. L’esprit Off de Ouf dans toute sa splendeur. Nous serions bien restés encore mais il faut repartir car la route est longue. En route vers Belvezet pour retrouver le GR65 et ses randonneurs matinaux, puis amorcer la longue descente un brin caillouteuse sur le contrefort ouest du plateau.
19 juin 10h00 : km 25 le groupe franchit le pont des pèlerins à St-Chély d’Aubrac, point bas du parcours. On remonte sur le versant opposé par un chemin ombragé, les Enfrux et quelques jolis hameaux isolés s’offrent à nous. La voie romaine n’est pas loin et va durer une bonne poignée de kilomètres. Il y a même un kiné annoncé par une belle plaque en laiton au milieu des alpages, ça peut rendre service. Et ça discute, et ça papote… on oublierait presque ce sur quoi on s’est lancé.
19 juin 12h00 : km 35 ravitaillement au pied du Roc de Campiels, on retrouve Gorges et Martine et on attaque le fromage et les limonades ! La journée est lancée, on a tous trouvé notre petit rythme de croisière. Dans cette joie se cache néanmoins une petite tristesse, celle de devoir dire au revoir à Cécile qui rentre à Laguiole en vélo pour rejoindre sa famille ensuite. On a bien failli la kidnapper pour continuer.
19 juin 15h30 : km 49 nous retrouvons Martine sur la route de Bonnecombe, et les amis Fabien et Clément rejoignent le cortège frais comme des gardons… eux, pas nous ! C’est chouette de voir de nouvelles têtes, ça détourne un peu l’attention de nos muscles fatigués. Revigorés, on attaque la large draille du Languedoc au milieu des hêtraies, puis bifurquons à gauche pour une descente un brin technique où il faut ouvrir l’œil. Après la Blatte et son joli pont en pierres sèches, le paysage devient lunaire avec ses coupes de bois et les gros blocs de granits épars dans les prairies.
19 juin 16h45 : km 61 ravitaillement devant l’église de St-Laurent-de-Muret. Je troque mes Mizuno Mujin contre des Evadict MTcushion qui m’accompagneront le reste du parcours. On dévalise le ravitaillement comme il se doit et on soigne aussi les premières ampoules ici ou là. La météo ensoleillée est avec nous décidément. Un peu plus loin on passe Chantegrenouille (j’aime ces toponymes !) et le Gibertès. Jean-Michel tient une forme olympique et s’autorise quelques percées parfois même dans les montées. Quelle énergie !
19 juin 18h30 : km 71 le ravitaillement est précédé d’une petite visite surprise du château de la Baume, dénommé le « petit Versailles du Gévaudan ». Une imposante bâtisse aux jardins apaisants, aussi isolée qu’inattendue. Nous nous séparons l’œil un peu triste de Jean-Michel et Martine (retour à Volvic pour d’autres aventures sportives), et de Fabien et Clément. C’est donc à quatre que nous poursuivons entre champs cultivés et forêts vers Trémouloux, et Soulages. On commence à être bien fatigués et tentons quelques micro-siestes au hasard des chemins. Le soleil commence à baisser et avec nos ombres, on n’est plus quatre mais huit !
19 juin 21h30 : km 87 arrivée à Aumont-Aubrac, nous sommes bien fatigués. On se permet même d’appeler les copains qui viennent nous chercher en voiture sur la trace pour remonter au village. Là Georges et Mickaël ont fait les choses en grand, les pizzas commandées un peu plus tôt nous attendent, ainsi que quelques bons produits artisanaux amenés par les copains qui nous rejoignent : Marina, Bérangère, Vincent et Tony. On prend une bonne pause et on s’équipe tous pour repartir avec la nuit. On repart dans la bonne humeur du groupe qui s’est agrandi et ça fait grand bien. Evidemment le différentiel de vitesses est présent mais tout le monde s’adapte naturellement. On sent que cette partie-là du tracé est moins fréquentée, les chemins sont plus étroits et les herbes plus présentes.
19 juin 23h30 : km 95 Fau de Peyre ravitaillement nocturne, quel luxe ! On en profite pour célébrer l’anniversaire surprise de Marina… perdus dans l’Aubrac, avec d’illustres inconnus, et de nuit… de quoi s’en souvenir non ? On continue pour célébrer un second évènement, le franchissement des 100 km pour Isa, qui a fait voler en éclat son record de 50 km (et ce n’était pas fini).
20 juin 01h30 : km 105 St-Chély-d’Apcher et sa grande usine de métallurgie. Ravitaillement studieux avec micro-siestes à l’appui. On dit au revoir à Marina et Bérangère qui rentrent à Mende et aussi à Vincent qui écourte prématurément, le physique ne suivait malheureusement pas aujourd’hui pour lui. Pour la suite, on se retrouve donc à cinq et là on entre dans le dur… La distance, la nuit, la fatigue, le froid, tout change nos perceptions très progressivement, et au milieu des tourbières d’Aloziers puis de Termes, on commence à puiser mentalement. C’est aussi ça l’ultra, on le sait. Au passage nous assistons tout-de-même à un spectacle qui n’a rien d’une hallucination : une nuée de 60 satellites Starlink SpaceX passent au-dessus de nos têtes à toute vitesse et en file indienne. Voir des satellites à l’œil nu, une expérience singulière !
20 juin 5h30 : km 122 Fournels nous arrivons en mode pilote automatique, nous sommes cuits ! On retrouve le camping-car et on s’y engouffre pour se réchauffer, s’alimenter et se reposer. Sieste pour tous, pas très bavards. Georges et Mickaël sont aux petits soins, le luxe du café chaud. On s’arrête près d’une heure je crois et lorsqu’on ressort, juste en face du château, on a toujours froid même si le jour s’est levé. Les jambes grincent un peu mais ne tardent pas à se remettre en activité, le corps se réchauffe ainsi vite. Le pays de Peyre que l’on traverse a le charme simple des campagnes lozériennes, entre ruisseaux et collines. Même Tony notre machine de guerre commence à fatiguer un peu, ouf il est humain.
20 juin 8h30 : km 132 mine de rien le compteur tourne et il ne nous reste bientôt plus qu’un marathon à parcourir. Ravitaillement en haut d’une bosse avec la fouace du jour, l’occasion de se remettre en mode « jour » pour continuer vers le sud. Nous sommes toujours cinq, et Isa qui ne savait pas combien de temps elle allait courir toujours présente ! La suite est gentiment vallonnée, avec des villages à l’architecture massive et presque toujours un four à pain en leur centre.
20 juin 10h45 : km 143 La Chaldette le ravitaillement est juste en face de la station thermale… on ne craque pas ! Il commence à faire chaud et on cherche l’ombre ici. Dans un ultra il y a toujours des moments d’euphorie sportive, et d’autres où ça devient plus dur mentalement… on est tous dans ce cas je crois, car les chemins commencent à arpenter des plateaux un peu monotones et toujours exposés au soleil. Il ne fait certes pas une canicule féroce mais ça reste néanmoins usant.
20 juin 13h30 : km 157 Pont-de-Gournier où on retrouve le Bès qui a bien grossit depuis sa source. On réalise tous que l’arrivée n’est pus vraiment loin, un semi-marathon plus loin. On prend le temps de bien manger et on reprend du poil de la bête, d’autant plus qu’on a rendez-vous avec des amis dans quelques kilomètres. On monte à Recoules d’Aubrac, puis on redescend sur St-Urcize et son clocher à peignes très typique. Bienvenue dans pointe sud du Cantal. Une montée sèche nous conduit un peu plus loin au dernier ravitaillement…
20 juin 15h30 : km 164 Pont des Quilles c’est notre dernier ravitaillement ici, un mélange de joie et de tristesse en fait. On se pose une bonne demi-heure, et Honoré et son chien Horus nous rejoignent. Le cortège continue à travers de beaux alpages aux fleurs multicolores, on enjambe çà et là les barbelés pour échapper aux taureaux. Peu après ce sont Eve et Xavier que voilà, puis Mickaël et Georges et son VTT. On enclenche la quatrième (impression du trailer approchant de la ligne d’arrivée), en réalité la seconde, pour amorcer la grande descente finale peu après le parcours botanique. Le beau passage souple dans les résineux se transforme en bitume… capitaine, clocher de Laguiole en vue !
20 juin 19h37 : km 178 on finit tous tant bien que mal et tout le groupe entre fièrement dans les rues de la bourgade pour retrouver ce taureau emblématique laissé la veille au matin. 19h37, nous avons parcouru 178 km et 4500 m D+.
La bière d’arrivée se savoure dans la belle lumière du soleil tombant. On se tombe tous dans les bras, fiers de ce qu’on a accompli chacun à notre niveau, et surtout bienheureux de cette aventure collective, la vraie empreinte de ce Off de Ouf. Il n’y avait pas de grands ni de petits coureurs, il y avait simplement cet équipage exceptionnel. Il n’y avait rien de tout cuit, chacun a été acteur de L’heureux Tour et a contribué à rendre cette épopée mémorable. Je crois qu’on était à l’opposé de cette tendance consumériste qu’on observe parfois. Je vous remercie personnellement du fond du cœur pour avoir eu la folie de venir, et celle encore plus grande de donner autant. Un acte d'amour trailistique !
Petits portraits des protagonistes (dans l’ordre d’apparition)
Audrey : on ne se connaissait que par réseaux interposés, tu as été l’une des premières à lever le doigt en disant « je viens » et ça m’a semblé couler de source. Une bonne humeur et une résistance aux ampoules à toute épreuve ! Tu as respecté le dress code du début à la fin, démontrant que le bob se portait aussi bien de jour que de nuit. La future égérie bob 2021 !
Isabel : tu as rendu l’évènement international avec ton accent ibérique chantant. Je t’avais vu courir 50 km et il me paraissait évident que tu pouvais aller plus loin… il me paraissait aussi évident que tu n’allais pas courir l’intégralité avec nous. Et j’aime me tromper de la sorte. Tu ne savais pas que c’était impossible, alors tu l’as fait ! Quelle énergie et quelle marche franchie.
Cécile : tu as été fidèle à ton don d’improvisation, arrivée on ne sait comment, repartie en vélo… Merci d’être revenue sur un Off de Ouf avec ce sourire qui te caractérise, vivement le prochain (et tu restes pour l’intégralité !)
Jean-Michel : tu as inventé la technique singulière de courir dans les montées pour marcher dans les descentes, je baptiserais bien cela une « chopinade ». Manifestement ça fonctionne vu l’énergie constante dont tu as fait preuve… et ce off s’inscrivait dans une semaine sportive bien chargée !
Basile : j’ai retrouvé ma « mobylette du Pic Saint-Loup » en forme olympique. En grand bourlingueur spécialiste ès GPS, tu as guidé le groupe de main de maître. Combien de kilomètres supplémentaires as-tu donc parcouru pour nous photographier avec ton réflex ?
Fabien : aurais-tu mis sans qu’on s’en rende compte quelques cailloux dans nos sacs pour tester la résistance ? (des sacs… et des coureurs !) Cette occasion de vivre de l’intérieur un Off de Ouf était un plaisir partagé, avec plein d’idées de matos à développer.
Clément : très chouette de partager ces kilomètres sur ton terrain d’entraînement. D’habitude on se voit avant ou après les courses mais jamais pendant puisque tu squattes les premières places ! Evidemment on n’était pas tout-à-fait à ton rythme, mais la joie d’être ensemble était bien là.
Tony : on ne se connaissait pas et je crois qu’on a vécu des moments forts. Tu as une belle énergie et surtout tu es arrivé avec l’état d’esprit du off, t’intégrant parfaitement au groupe bien qu’étant arrivé à mi-parcours. Bravo pour cette marche franchie de 50 km avant à … 90 km aujourd’hui, et avec une nuit dans les jambes !
Marina : alors ça fait quoi de souffler les bougies en pleine nuit ,avec des inconnus (qui te veulent du bien) et en terre hostile ?! Bravo pour la partie accomplie de nuit et merci pour ton sourire qui nous a porté.
Bérangère : avec ta bonne humeur, comme tu as semblé aussi facile que Marina, la prochaine fois on poussera un peu plus loin.
Vincent : le bob c’est bien, le chapeau de paille aussi ! Content de t’avoir retrouvé même si le physique a fait des siennes, t’obligeant à mettre le clignotant plus tôt que prévu.
Honoré : le local de l’étape, affuté comme un couteau. Super de t’avoir retrouvé pour le final même si on était un peu cuits. Caresses à Horus
Eve et Xavier : les fidèles du Off de Ouf, qui avaient démarré une Cavalcade de Modestine, et terminent aujourd’hui L’Heureux Tour. La boucle est ainsi bouclée, avec vos sourires qui ont aidé à aller au bout.
Georges : le pro du ravitaillement, qui nous trouve en moins de trois minutes tout ce dont on a besoin dans le camping-car. Quand tu m’as proposé d’être là, je n’en revenais pas. Grand merci heureux grand-père, car sans toi, le off se serait durci à bien des moments.
Mickaël : tu étais à tous les coins de chemins (ou presque) après t’être infligé un bon tour en vélo. Et quand on te voyait ça sentait bon le ravitaillement… Un très bon duo de ravitailleurs avec Georges. La prochaine fois on t’embarque pour une portion un peu plus longue !
Martine : content de t’avoir recroisée, je dois dire que j’ai bien failli te piquer ton coca au Relais des Lacs ! Merci pour tes encouragement bienveillants et à très bientôt
Et des mercis par milliers aux partenaires très locaux (et un peu loco) qui ont supporté L’Heureux Tour en Aubrac :
- La Brasserie d’Olt pour les délicieuses limonades sur les ravitaillements et la bière finisher,
- La coopérative Jeune Montagne pour le Laguiole affiné, l’Ecir et le Buronnier sur les ravitaillements,
- Altobrak pour la préparation du parcours et le hamac (finalement pas testé en course… partie remise !)
- Le gîte de Laguiole pour le camp de base,
- Centre Presse Aveyron pour l’article en temps presque réel,
- Le château de la Baume pour l’accueil VIP,
- Stay’activ pour les bons cookies plein d’énergie,
- Oxsitis pour les écotasses et les goodies,
- Creatyfab pour la superbe affiche.
Merci Carole, Jean-Baptiste, Sylvain, Bertrand, Aurélien, Douce, Laurence, Fabien et Fabienne !