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Trail running et vélo. Le blog made by Jérôme Bégon... Petit éloge du mouvement sur chemins et routes : je pourrais détourner la formule de Descartes en "Je me meus donc je suis". Se dépasser, visiter, partager. Des voyages avec les autres et avec soi-même. Alors prenons la route et quittons les sentiers battus. Tu viens ?

23 Apr

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Publié par Jérôme Bégon

On se l'était promis, on le fait ! On revient donc poser nos roues là où elles se sont croisées il y a 4 ans pour la première fois, dans cette Lozère chère à nos cœurs. Un programme hors catégorie nous attend : l'Aubrac, la Margeride, les Gorges et les Causses.

 

Jeudi 17 avril, il est un peu tard lorsqu'on arrive à Saint-Chély-d'Apcher. La ville dort presque déjà, on débusque néanmoins l'hôtel du Lion d'Or, un ancien relais postal à la cuisine familiale. Après avoir siroté une bière blonde locale, la Reine des Naines, on prend des forces avec une entrecôte aligot hors catégorie. On va en avoir besoin pour affronter les prochains jours !

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

 18 avril 2025  De Saint-Chély-d'Apcher à Langogne (170 km)

 

5h20, top départ pour une journée de pédalage qui va nous amener à Langogne où nous attendent Aurélie, notre hôte du gîte des Crémades et Vincent, notre ami trailer facteur.

 

-5°C sur l'Aubrac, le froid est saisissant, l'herbe gelée et la brume glaçante. Le spectacle du petit jour, théâtral et fantomique, nous réjouit. Direction Marvejols via Fau de Peyre et Saint-Léger-de-Peyre. La petite route sinueuse surplombe les vallées de la Crueize puis de la Colagne et descend fortement.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

On arrive à Marvejols frigorifiés pour dévorer un petit déjeuner copieux, salé et sucré. Un décor différent de celui que nous connaissons pour le Marve'loz, festival rétro du mois de juillet.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 kmLa (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Nous empruntons ensuite le parcours du célèbre semi-marathon Marvejols Mende, on compatit en imaginant les coureurs monter le col de Goudard. On frôle le chef-lieu lozérien (12000 habitants) par le nord-ouest, puis on tire plein nord via Ribennes et le lac du Ganivet.

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A Saint-Amans, nous faisons un repas "exotique" pour la région : moules-frites à gogo, inespéré !

 

 

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Nous voici au coeur de la Margeride sauvage, celle des grandes étendues, des forêts de résineux et des gros blocs granitiques. On se sent très petits dans cette immensité. A Ste-Eulalie, nous saluons les bisons d'Europe dans le parc qui leur est dédié. Nous voici au point nord de toute notre Parenthèse Lozérienne, peu avant Saint-Paul-le-Froid.

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Nous sommes tranquilles sur des routes presque désertes. Cap au sud, vent de face, jusqu'au col des 3 Soeurs puis on vire à l'Est dans une longue descente qui nous mène à Saint-Jean-la-Fouillouse. On rejoint les jolies vallées du Chapeauroux puis de la Clamouse, probables paradis des pêcheurs du coin.

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On arrive au lac de Naussac puis à Langogne. Une dernière montée à la sortie de la ville et nous voici au gite des Crémades. Aurélie et sa maman nous accueillent dans cette ferme familiale aux charmantes chambres pour une sympathique et revigorante étape. La douche nous remet sur pieds pour l'apéro en terrasse au soleil.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Vincent arrive en voisin au pas de course et se joint à nous pour le délicieux repas partagé avec les autres convives Tout est bien sûr fait maison (mention spéciale au vin de sureau). On a même droit à un petit déjeuner sur mesure pour notre départ très matinal le lendemain. Merci pour cet accueil qu'on ne saurait que recommander aux randonneurs de passage (ici passent les chemins de Stevenson et de la Régordane), aux sportifs en tout genre, ou tout simplement à ceux qui veulent se déconnecter de la fureur du monde.

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Nous sombrons vite dans les bras de Morphée pour une nuit réparatrice.

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 19 avril 2025  De Langogne à Florac (89 km)

 

Après le copieux petit déjeuner, retour en selle dès 5h du matin. Changement de décor par rapport à la veille, sous quelques gouttes qui scintillent dans les faisceaux de nos lampes. Cela augure on le sait, une journée mitigée sur le plan de la météo, avec un vent de Sud bien marqué. Mais il en faut plus pour arrêter deux cyclistes motivés... On dit ça parce qu'on ne sait pas encore ce qui nous attend !

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On retrouve le chemin de Stevenson pendant quelques kilomètres. C'est dans la descente de Saint-Flour-de-Mercoire, au revêtement scabreux, que je m'aperçois de la défaillance de mes freins : les plaquettes usées commencent à grignoter les disques... un détail me diras-tu ! Effectivement, pour toute la suite de la Parenthèse, je n'aurai de cesse de prendre les descentes sur un tempo mesuré, pour passer les virages au pas et éviter de finir dans le décor... Et ça marchera.

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Le Cheylard-l'Évêque, Chazeaux puis la montée du Goulet par Belvezet... On embarque dans les montagnes russes, qui ont l'avantage de nous réchauffer et nous mettre à l'abri du vent. Ici nous sommes dans les forêts profondes de la Bête du Gévaudan, qui loin d'être folle, n'est pas de sortie aujourd'hui.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Au Bleymard, il est 9h30 quand Florence nous reçoit à l'Office de Tourisme. Trempés et frigorifiés, la chaleur de son accueil et du café, la douceur du jus de pomme des Cévennes et des sablés locaux nous réchauffent cœur et corps. Nous échangeons longuement sur la richesse du patrimoine local et la vie dans la région, ce qui nous donne plein d'idées pour revenir ici.

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Nous repartons ragaillardis dans les pentes du Mont Lozère. Ascension face nord, forts vents de Sud... Nous sommes relativement protégés jusqu'au col de Finiels, même si le froid et le pluie traversent nos vêtements. C'est là que les affaires se corsent ! En quelques dizaines de mètres, on bascule face Sud et les éléments se déchaînent.

La descente jusqu'au Pont-de-Montvert se fait avec précaution et le froid finit par nous saisir au point de rendre la descente dangereuse. Bourrasques de vent, trombes d'eau, nos veste pourtant techniques et nos gants de ski ne suffisent pas à nous protéger.

Transis, on se jette dans le café du Commerce, où le personnel, pris de pitié, nous couvre de serviettes et de plaids pour nous réconforter. Un véritable refuge dans la tempête que nous essuyons. Pour l'anecdote, nous dévorons encore une spécialité du coin : le rougail saucisses !

 

Aujourd'hui, c'est décidé, nous écourtons la boucle prévue pour rejoindre directement Florac en longeant le Tarn qui gronde fortement. A l'arrivée nous faisons le plein de produits lozériens pour notre étape au gite. Avec le recul, cette étape dantesque nous laissera d'impérissables souvenirs. Sous nos fenêtres défilent les voitures du Rallye de Lozère, nous au chaud et eux sous une pluie battante.

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 20 avril 2025  De Florac à Chirac (171 km)

 

Florac Trois Rivières, la commune n'a jamais si bien porté son nom. Les pluies diluviennes ont fait gonfler tous les cours d'eau que l'on entend gronder dans les souterrains de la ville. La chasse au chocolat est compromise en ce dimanche de Pâques, mais on va trouver notre bonheur ailleurs !

Il est 5h lorsque, à froid (-5°C), on entame la raide montée qui nous mène au col de Pierre Plate. 500 m de dénivelé en moins de 6 km, ça réchauffe un peu l'air gelé que nous respirons. En cours d'ascension, nous passons au-dessus de la mer de nuages. Le ciel étoilé, les couleurs orangées sur la ligne d'horizon, les silhouettes du Mont Lozère et du Mont Aigoual, un décor féérique qui ravit nos regards et nos coeurs à chaque lacet.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Puis vient la claque. A la bascule sur les contreforts du Causse Méjean, nous entrons dans un véritable congélateur. Le froid humide du voile brumeux qui recouvre le sol nous transperce de mille coups de couteau. Deux objectifs : profiter de la magie des lieux et s'extirper le plus rapidement possible de la zone glacée.

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Les villages authentiques défilent : le Villaret et ses chevaux de Przewalski, Hures, Hures la Parade. Merveilleux. Nous filons à vive allure sans réussir à nous réchauffer. La descente sur Meyrueis offre finalement de belles perspectives aériennes sur les gorges de la Jonte. Nous nous engouffrons avec soulagement dans la boulangerie bouillante, et nous dévalisons le rayon viennoiseries.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

De la Lozère au Gard et à l'Aveyron, il n'y a qu'un tour de pédales... et nous allons le vérifier. La montée régulière en sortie de Meyrueis nous conduit sur le Causse Noir. Nous frôlons Lanuéjols et gagnons de splendides lieux. Tout commence par la mémorable descente de la route de la Queue du Rat. Je suis debout sur le peu de freins qui me restent.

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Cela nous mène vite dans les gorges du Trévezel, qui prend sa source dans le Mont Aigoual voisin. C'est d'abord très intimiste, puis la faille où coule le ruisseau s'élargit pour devenir de vraies canyons aux falaises abruptes et vertigineuses. Nous restons bouches bées. Ici nous avons une roue en Lozère et l'autre dans le Gard.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 kmLa (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Entre Trèves et Saint-Sulpice, les pluies de la veille ont provoqué pas mal d'éboulements qui nous obligent parfois à slalomer sur la route. Nous laissons à main gauche le bien nommé Causse Bégon (véridique). Nous pénétrons dans Cantobre, village aveyronnais pittoresque perché sur un éperon rocheux (si tu as fait le Trail des Hospitaliers, tu te souviens sûrement des fameuses crêpes du ravitaillement de Cantobre). Nous admirons les bâtisses et l'église avant de repartir. Ciel bleu, quel spectacle.

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Nous virons de bord et poursuivons la longue descente le long de la Dourbie cette fois, aux gorges également spectaculaires. On file bon train sans trop d'effort dans des paysages aux dimensions gigantesques. Routes désertes, quel bonheur.

 

 

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A La-Roque-Sainte-Marguerite, changement de braqué, on remonte au Causse Noir par une toute petite route en plein soleil. Le tracé nous réjouit tellement qu' on arrive en haut en quelques kilomètres. C'est déjà la bascule sur Peyreleau. Je surveille toujours mes freins, qui tiennent étrangement bon pour enchaîner les lacets.

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Un tour de roues plus loin nous traversons la Jonte en entrée du Rozier, et le Tarn à sa sortie. Nous y faisons notre pause déjeuner avec les victuailles prises à Meyrueis. Au loin planent les vautours de la réserve voisine.

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En point d'orgue de la journée, nous voici donc sur la superbe route touristique des gorges du Tarn. Il est encore tôt dans la saison, et la faible densité des voitures nous permet de profiter pleinement des lieux. Les Vignes, La Malène, Saint-Chély-du-Tarn, les promontoires rocheux qui trônent de toutes parts nous submergent tels des vagues minérales. Nous sommes petits, fragiles, contemplatifs.

 

A Sainte-Enimie, nous tombons les surcouches car on sait que la montée sur le Causse de Sauveterre va être longue. On le vérifie asse vite, embrayant sur la minsucule route des Quatre Vents. Panoramas et pentes à couper le souffle, sujets au vertige s'abstenir !

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Champerboux, aux maisons en pierres sèches, marque la bascule. Le vent se lève progressivement et nous ne tardons pas à voir une barre grise arriver dans le ciel. Place aux premières gouttes dans la descente de Chanac. Nous improvisons tant bien que mal sur des chemins défoncés, puis regagnons une portion de nationale qui mène aux Ajustons. Un petit break pour rendre visite à mon cousin Olivier, qui nous rejoindra ensuite pour passer une sympathique soirée. Il nous reste quelques kilomètres pour arriver aux Chalets de la Colagne, où nous attendent Chloé et Maxime.

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Nos deux hôtes du soir, jeunes et dynamiques, ont repris le domaine familial et nous proposent un chalet confortable et parfaitement équipé pour une étape comme pour un séjour. Le camp de base idéal pour aller crapahuter dans ce coin de Lozère,à vélo, à pied, en ce que tu veux ! Il y a même une piscine et un bain nordique, mais vu la météo du soir nous n'aurons pas l'occasion d'en profiter. Nous optons pour le copieux panier repas composé de Bocaux du Bocage et remercions chaleureusement Chloé et Maxime pour le petit déjeuner sur mesure du lendemain matin. Nous reviendrons !

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 21 avril 2025  De Chirac à Saint-Chély-d'Apcher (78 km)

 

Comme il pleut ce matin, on en profite pour prendre notre temps. Rituel autour du petit-déjeuner : vérification de la météo, projection sur le parcours pour repérer les lieux où on pourra se ravitailler en provisions et en eau. Autant dire que ça va être difficile aujourd’hui, un lundi de Pâques dans l'Aubrac.

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Ça devient presqu’une habitude, on attaque donc par une belle montée de plus de 600 m de dénivelé. La petite pluie nous rafraîchit du Bruel aux Salves, on salue les vaches en gagnant les sous-bois bucoliques. En chemin je me souviens que mon ami Dédé, trailer émérite et Ouf de la première heure sur plusieurs Offs, a une maison à proximité… Un appel plus tard, remaniement de l’étape, nous piquons plein sud sur La Fabriguette. La joie de nous revoir nous pousse à rester pour un repas  improvisé, nouilles et œufs au plat.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

Commence ensuite une ascension qu’on pourrait qualifier de clou du spectacle à l’issue de ces 4 jours de vélo. Juste après Les Hermaux, un méchant coup de cul donne le La pour les kilomètres suivants. J’ai vu des pourcentages à 17% sur mon GPS pour arriver à la croix du Castelou.

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Avec Laetitia, nous voici donc lancés sur ce plateau de l’Aubrac qu’on aime tant, dans le brouillard qui cache puis dévoile les prairies de jonquilles. Une jolie ambiance.

La (P)arenthèse lozérienne - 508 km

On dépasse le mémorial du maquis de Bonnecombe, la station de ski au col, puis le Relais des Lacs. Nous suivons le ruisseau du Bès qui serpente en reflets d’argent et déborde de ci de là.

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Montgrousset, Rieutort d'Aubrac, nous faisons un arrêt ému à Malbouzon, devant la boulangerie où nous nous étions rencontrés il y a 4 ans sur l'Ultra Bike Lozère. Que de chemin parcouru, dans tous les sens du terme !

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Le final est intimiste, sur de toutes petites routes : La Védrine, le Vedrinel, les Fours, les Gouttes, Fau de Peyre, et nous voilà de retour à  Saint-Chely-d'Apcher, quitté 3 jours plus tôt. En guise de comité d’accueil, nous ne pouvions pas mieux rêver que l’illustre Pot’Poête, alias Robert, accompagné de son épouse. Ils sont ici connus comme le loup blanc pour animer le territoire depuis plusieurs dizaines d’années. Une grande joie de recevoir le trophée qu’ils nous ont concocté exprès pour l’occasion.

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Ne rate pas l'interview exclusive par Pot’Poête en cliquant sur le lien Facebook ci-dessous... !!

 Conclusion 

 

Nous le savions, la météo lozérienne de Pâques pouvait rendre la promenade ardue. Nous l’avons vérifié ! Ces 4 jours de pédalage en duo nous ont ravis et nous laisseront de grands souvenirs. On a vu le ciel bleu, on a vu la tempête, on a toujours avancé. C’est l’image de nos vies telles qu’elles sont… Ne pas renoncer, accueillir les obstacles, ils s’évanouissent bien vite pour laisser place à la découverte et aux rencontres. Merci à Aurélie, Vincent, Florence, Dédé, Robert et son épouse, et vous tous qui suivez et encouragez nos péripéties. Nous reviendrons ici, c’est une certitude.

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