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Trail running et vélo. Le blog made by Jérôme Bégon... Petit éloge du mouvement sur chemins et routes : je pourrais détourner la formule de Descartes en "Je me meus donc je suis". Se dépasser, visiter, partager. Des voyages avec les autres et avec soi-même. Alors prenons la route et quittons les sentiers battus. Tu viens ?

27 Jul

Test matériel : Merrell SpeedARC Matis, un look surprenant et une efficacité insoupçonnable

Publié par Jérôme Bégon

Laetitia a testé pour toi le modèle SpeedARC Matis de chez Merrell dans les montagnes de la Chartreuse !

Test matériel : Merrell SpeedARC Matis, un look surprenant et une efficacité insoupçonnable

 

La marque Merrell

 

Créée en 1981 par deux anciens employés de la marque Rossignol, Merrell s’adresse aux sportifs outdoor, de la randonnée au trail en passant par les chaussures aquatiques. Elle offre des produits de haute technicité dans chaque discipline.

 

Caractéristiques des SpeedARC Matis

 

La SpeedARC Matis est une chaussure de randonnée légère et innovante. Le système de semelle intermédiaire SpeedARC™ associe deux couches de mousse FloatPro™ à la technologie FlexPlate™ en nylon pour offrir du confort et du retour d'énergie.

 

- Poids : 350 g

- Drop : 8 mm

- Assise plantaire en mousse EVA,

- Semelle intermédiaire en mousse FloatPro pour un confort durable,

Plaque FlexPlate en nylon : améliore la propulsion pour marcher plus longtemps (stabilité latérale, maintien du talon et flexibilité de l’avant-pied),

- Semelle extérieure Vibram Megagrip : contrôle tout-terrain et adhérence supérieure.

 

- Tige respirante en mesh et TPU,

- Contrefort en TPU moulé pour plus de sécurité,

- Lacets 60 % recyclés,

- Doublure respirante en mesh 100 % recyclé,

- Assise plantaire recouverte de mesh 100 % recyclé,

- Traitement Cleansport NXT pour un contrôle naturel des odeurs.

 

Test sur le terrain

 

Au premier abord, ces sneakers de chez Merrell sentent le bitume et le streetwear. C’est un peu déroutant. Connaissant la fiabilité de la marque, que j'affectionne pour son confort et sa solidité, j'ai décidé de les tester directement en les sortant de leur boîte, sur le tour de la Chartreuse : 110 km sur 5 jours, avec environ 6000 m de D+ au programme de cette randonnée... sous la canicule !

 

Le chaussant est impeccable, fit parfaitement le pied que j'ai pourtant fin. Bref le confort est au rendez-vous.

Le système de semelle intermédiaire SpeedARC annoncé comme une avancée technologique associe deux couches de mousse FloatPro à la technologie FlexPlate en nylon.

 

La mousse apporte un confort et un moelleux surprenant pour une chaussure de rando. Amorti, souplesse, le pied est posé sur un nuage qui n'en demeure pas moins ferme et le pied ne subit pas d'appui fuyant.

 

La lame de nylon FlexPlate offre un double avantage :

- le renvoi d'énergie qui limite la fatigue musculaire,

- la protection de la voute plantaire, qui évite le massage désagréable des pierres trop saillantes.

Pour ma part, malgré une voute plantaire très marquée, j'ai toujours senti mon pied parfaitement en appui durant tous ces kilomètres.

 

La semelle VIBRAM Megagrip rempli parfaitement son office, et quand les appuis ont cédé, c'était la faute du terrain qui se dérobait, pas de la semelle qui accrochait le sol de manière très efficace.

 

Merrell SpeedARC Matis : mon avis

 

J'ai aimé le look de ces baskets, aussi surprenantes qu'esthétiques. Elles dépoussièrent l'image du godillot de marche. Elles sont robustes, confortables, et le léger pare-pierre qui recouvre les flancs fait le job.

Petit bémol en revanche, au bout de 5 jours, l'aspect de la mousse entre la semelle et la lame s'est altéré, la mousse s'est un peu dégradée : dépassant un peu de la semelle, elle a subi les assauts d'un terrain rocailleux et coupant, sans néanmoins laisser craindre que la semelle ne se détache.

J'ai regretté aussi que le laçage rapide ne soit pas accompagné d'un petit revers sur la languette pour y ranger le lacet une fois ajusté. Il y a un vrai risque de l'accrocher à une branche ou à ses propres bâtons de marche.

La conclusion est très positive :

- Une chaussure qui a encaissé sans sourciller un terrain plutôt exigeant,

- Une marcheuse satisfaite de ne pas avoir d'ampoule après 110 km avec une paire de chaussures neuves,

- Un pied épargné de la rudesse du sol qu'il foule, et des genoux parfaitement intègres et sans douleur (je souffre d'un syndrome de l'essuie-glace et crains particulièrement les semelles trop molles où le pied danse).

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