Randonnée Montigny - Montenoison 40 km

Ce dimanche fut actif avec la programmation d'une belle sortie en campagne nivernaise : la traditionnelle randonnée qui relie Nevers à Montenoison. Cette année je ne fais pas l'intégralité du parcours comme en 2013 (55 km), mais une version édulcorée avec un départ différé à Montigny-aux-Amognes pour un total de 40 km. Plus sage à quelques jours d'une grosse échéance trail, dont nous reparlerons plus tard.

Cette balade commence donc à 8h, en famille et avec un temps s'annonçant couvert mais sec. J'ai quand même prévu une tenue mixte permettant de concilier rando et trail, sait-on jamais. J'étrenne à cette occasion mes nouvelles chaussures. Le tracé serpente tout d'abord le long de haies, au milieu des champs et des vallons. Le terrain gras n'augure rien de bon, mais ce ne sera que ponctuel. Il fait un peu frais, deux couches ne sont pas de trop.

Des vaches et des Hommes

Après le premier ravitaillement à St-Sulpice, on ne tarde pas à gagner les bois. Splendides paysages au milieu de tapis de feuilles offrant un hors-piste en léger dévers un peu fastidieux à traverser. Puis suivent quelques montagnes russes taillées droit dans la pente : je deeescends dans la vallée, puis je reeeeemonte de l'autre côté. Amusant bien sûr même si ça grille quelques forces. La suite sera un long faux plat roulant bien agréable, qui conduit au ravitaillement de Nolay - km 20 - pour le déjeuner. Ici, on peut s'attabler au chaud pour faire le plein de fromage, fruits, chocolat, rosette... c'est copieux et bienvenu. Un petit sourire à la jounaliste du Journal du Centre pour l'article du lendemain, et c'est reparti.

Mi-parcours à Nolay

La suite prolonge agréablement la journée : des plaines, des vaches, des bois, des marcheurs sympathiques. Au km 24, mes jambes frétillent. Un au revoir au groupe, et j'entame alors ma seconde partie de parcours en mode course solo. C'est agréable, je déroule tranquillement sur un terrain sans grosse difficulté technique. Il fait chaud, très chaud, je transpire à grosses gouttes. Je reprends bien sûr les randonneurs et quelques rares coureurs également. Salut spécial aux marcheurs courageux qui se sont mis à mon allure sur quelques dizaines de mètre, nous avons bien ri.

A Prémery, je fais un arrêt éclair pour boire, traverse une brocante sans faire d'amplette, et entame l'une des grosses côtes de la journée. La dame devant ne trouve pas ses appuis, je crois un instant la voir partir en arrière, mais ouf, il n'en est rien. Encore quelques bosses dans les monotraces, et je ne tarde pas à saluer définitivement les arbres pour arriver dans la plaine qui conduit à la butte de Montenoison, en point de mire. 5 km sur ce mode, c'est long, d'autant plus que la compagnie se fait rare dans cette partie. C'est le passage "tout au mental" de la journée. Finalement la pente de la butte, trop raide, ne me permettra pas de finir au pas de course. Il est 14h30, sieste bien méritée en attendant le reste des troupes.

Céleste arrivée

Bilan : 24 km de randonnée, 16 km de course à travers bois et plaines, 1250m D+. Sympathique interlude que de courir sans dossard. 850 participants de tous niveaux et une organisation bien huilée que je ne peux que recommander.

Pour concilier l'effort des cuisses et celui des méninges : la butte de Montenoison, du haut de ses 417 m, est un point culminant du nivernais. A la croisée de deux voies romaines, elle supportait au XIIème siècle un château aux cinquantes tours, entouré de deux douves. Il en reste aujourd'hui quelques vestiges.

Apparition surprise dans le Journal du Centre

Comments

[isabelle]

je me délecte de tes récifs, tu me permets de découvrir d'autre endroit et cette randonnée méconnu pour moi. C'est super je pratique ce sport par procuration. Merci et j'ai hâte de vivre ton prochain défi et projet.
Isa

[Jérôme]

Merci Isabelle, mais je sais que tu ne fais pas du sport QUE par procuration. :-)
Pour le prochain défi, il arrive très bientôt et ça va être musclé. Si j'en sors sain et sauf, guette le blog la semaine prochaine.