Le Grand Trail des Templiers avec la team Compex - 80 km

Revenir à Millau pour courir les Templiers, ça me renvoie à mes débuts et mes deux participations au Marathon des Causses. J'en avais gardé un souvenir mitigé, avec de chouettes parcours mais une organisation un peu juste en terme d'accueil. Cette année c'est avec la team Compex et sans complexe que je reviens sur la formule reine, le Grand Trail.

Commençons par un mot sur le parcours, sur lequel je ne m’étendrai pas pour vous en laisser la surprise si jamais vous y veniez bientôt. Disons qu’il a deux visages très distincts : les montées et descentes bien marquées qui jonglent entre le Causse Noir et le Larzac, et les grandes pistes plates au sommet au visage vraiment roulant. Il faut donc aligner bien des qualités pour être bon partout.

Cette édition 2021 se caractérise par une météo très clémente : sol sec, soleil, du jamais vu. Du coup, c’est bien agréable et ça m’arrange un peu puisque c’est le second dossard de ma reprise sportive, en mode balade ça va de soi. Un big up à tous mes coéquipiers de la team Compex venus des quatre coins de France pour partager ce bon moment sportif. Bonne humeur, électro-stimulation et transpiration au programme !

Allez, venons-en aux faits… 13h44 pour venir à bout des 80 km, ce n’est pas si mal pour le moteur encore bridé qui m’anime.

Ce que j’ai aimé

• Le discours de Gilles Bertrand au départ à 5h15 du matin, poignant,
• La beauté du parcours et ses surprises finales… La Pouncho se mérite !
• La qualité des ravitaillements et du repas final, avec les spécialités aveyronnaises,
• La qualité des lots starter / finisher,
• L’ambiance Compex et la préparation (je te conseille de postuler pour les prochaines éditions).

Ce que j’ai moins aimé

• La musique d’Era dont on n’a profité que quelques secondes avant de s’élancer, ça aurait mérité plus de mise en scène,
• Les bouchons dans les monotraces, en montée comme en descente… et les impatients malaimables qui te disent comment il faut courir,
• La fournée de prospectus présents dans le sac Dossard, et plus généralement au salon du trail… trop de papiers !
• La vision des « parkings de supermarché » (véhicules des suiveurs) à l’approche des ravitaillements pourtant dans de petits villages.

Conclusion : les Templiers ont beau être une grosse machine qui a grandi depuis 1995, tout ou presque est mis en œuvre pour accueillir au mieux le coureur. Et ça c’est déjà beaucoup. Bravo à Gilles et à toute l’organisation, grand merci à Compex. Quant à nous on se retrouve très vite… dans la boue stéphanoise de la Saintélyon !